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Toulouse : Journée de mobilisation dans l'ensignement contre l'austérité

Correspondance UJR31

Ce jeudi 20 novembre à Toulouse des actions ont été organisées par les étudiants dans le cadre :
- d'une semaine internationale de mobilisation contre « la privatisation de l'enseignement et les hausses des frais d'inscription ».
- d'une journée nationale d'action dans l'enseignement contre l'austérité.

En AG la semaine dernière, 800 étudiants de la fac du Mirail ont voté une journée de blocage de leur Université ce jeudi 20.

Voici des exemples de tracts qui ont été diffusés par des étudiants dans la semaine :
le tract des étudiants du Mirail - effectif de 20 000 étudiants
le tract d'étudiants de Science Po - effectif de 1 500 étudiants
le tract d'étudiants de l'école d'architecture - effectif de 600 étudiants

Une manifestation inter-facs improvisée de plusieurs centaines d'étudiants est partie à 16h du Capitole. Seuls SUD Etudiant et le NPA ont participé à ce rassemblement avec les étudiants. Les slogans ont plus tourné autour des violences policières que des problèmes budgétaires de l'enseignement. Nous pensons que la présence de toutes les organisations politiques et syndicales de gauche aurait pu aider à donner une autre tournure à cette manifestation étudiante !

Sur le fond du mouvement, nous regrettons la division des étudiants. Mais il est encore temps de dépasser les clivages car de nombreux étudiants le veulent.
- D'un côté certains groupes au Mirail préfèrent partir sur des revendications générales « contre les violences policières » et veulent maintenir coûte que coûte le blocage de l'université au-delà de la journée d'action du 20 novembre, mais sans objectifs concrets.
- De l'autre côté, les organisations de gauche « traditionnelles » (dont l'UNEF), qui devraient s'engager dans le mouvement hésitent et ne participent pas assez aux actions, sous prétexte que les revendications ne sont « pas claires ». La majorité de ces organisations préféreraient partir en mobilisation uniquement autour de revendications concrètes liées à l'enseignement.

Selon nous, oui, le mouvement gagnerait en crédibilité et en soutien des étudiants s'il partait d'avantage sur des revendications concrètes liées à l'austérité dans l'enseignement. Mais sans pour autant abandonner complètement la dénonciation de la répression des mouvements sociaux ; comme la lutte de Sivens tristement d'actualité. A condition que la priorité du mouvement reste sur la lutte contre les politiques d'austérité. Un slogan repris par moment faisant un lien intéressant à ce sujet : "Du fric pour les facs et les lycées, par pour les flics ni pour l'armée !"

Mobilisation à suivre. Il est encore temps d'agir dans nos écoles et universités sur du concret contre la politique d'austérité !


Rassemblement et prises de paroles devant la préfecture après la manif étudiante