La loi travail on n’en veut pas, on la combat !

Voilà maintenant plus de deux mois que les mobilisations contre la loi « El Kohmri » dite « loi travail » se multiplient, mettant côte à côté de nombreux jeunes, des travailleurs, des syndicalistes…

Le gouvernement a tout essayé pour casser cette unité : il a tenté de faire croire que les jeunes avaient été entendus et que nous n’avions plus de raisons de combattre la loi Travail.

Parallèlement, il n’a cessé d’aller toujours plus loin dans la répression.

Cette répression a, dans un premier temps, ciblé les jeunes : puisque nous ne voulions pas comprendre que cette loi était « faite pour nous » !

La multiplication des arrestations toujours plus violentes, les assignations à résidence, les fouilles quasi inévitables avant chaque manifestation et tout cela sous prétexte de l’état d’urgence. Nous continuons de dénoncer cet « état d’urgence » qui n’est qu’un outil supplémentaire pour opprimer plus facilement et sans aucune limite.

Maintenant la répression et les manœuvres d’intimidation ciblent les grévistes et tout particulièrement la CGT. Les raffineries occupées sont évacuées par la force…

A longueur de journée et dans chaque journal télévisé, des ministres, des patrons, des responsables de la droite, crient à la « prise d’otage » de la population. Mais cette duperie a du mal à prendre. Le gouvernement est dans une impasse et s’enfonce chaque jour un peu plus. Ils sont têtus et se disent prêts à ne pas céder. Nous aussi, parce que nous sommes convaincus qu’un monde meilleur pour les générations futures est possible.

La loi travail on n’en veut pas, on la combat !

Aux côtés des syndicalistes, « des femmes aux bas salaires, des vieux dans la misère », nous autres, jeunes qui ne voulons pas avoir comme seul avenir que la précarité à vie ou l’engagement dans l’armée, nous continuerons à dire :
Chair à patrons, chair à canon : de cette société-là, on n’en veut pas, on la combat !