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Echos du camp d’été de l’UJR

Un moment fort pour débattre,
partager et préparer les prochaines luttes

L’UJR a tenu son camp d’été du 10 au 14 Juillet dernier. Ces quatre jours ont été rythmés de discussions riches et constructives autour des questions clés qui traversent la jeunesse populaire et la préoccupent.

Le premier jour, la discussion autour de la période de confinement a montré la nécessité de se préparer à des conditions similaires pour continuer à avoir un esprit critique et de pourvoir agir même dans des contextes difficiles. L’UJR n’est pas restée les bras croisés pendant cette période, le Fil Rouge a été publié en plein confinement et plusieurs initiatives ont été prises : une vidéo de solidarité avec les enfants prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes et le podcast du 1er mai « personne ne confinera la voix de la jeunesse populaire en lutte ». Les témoignages d’un militant de l’UJR impliqué dans une initiative pour la collecte alimentaire a montré l’importance de l’action concrète qui dépasse les réseaux sociaux et qui permet d’avoir un contact direct avec la réalité.

Les témoignages autour de Parcoursup ont permis d’analyser certaines dimensions de cette mesure, notamment le conditionnement idéologique de la jeunesse pour se préparer au monde du travail et de l’exploitation.

Le deuxième jour du camp, la discussion autour du racisme et des violences policières a permis d’aborder des questions du fond liées au système capitaliste impérialiste et son évolution depuis le système esclavagiste en passant par le colonialisme et le néocolonialisme. La discussion ne s’est pas arrêtée aux mots et aux descriptions simplistes, elle a été traversée par une vraie volonté des participants de comprendre, d’analyser et de s’exprimer en toute confiance sur les discriminations afin de renforcer la conscience de nos intérêts communs et d’aller au-delà des préjugés. C’est tous ensemble et non pas les uns contre les autres qu’il faut combattre le racisme. On ne viendra pas à bout des discriminations sans renverser le capitalisme-impérialisme, et il faudra toujours rester vigilants pour éradiquer le racisme définitivement, même après la révolution !

L’intervention du camarade de l’ODJ, le troisième jour du camp, a apporté des éléments très concrets sur la situation au Burkina Faso et sur les luttes organisées par la jeunesse révolutionnaire dans un contexte marqué par une crise sanitaire, par la montée du terrorisme et des ingérences impérialistes. Cette discussion a souligné encore une fois la nécessité de forger la conscience anti-impérialiste notamment chez les jeunes révolutionnaires en France. Les ateliers étaient l’un des moments forts de cette rencontre. Ils ont permis de mettre en œuvre des idées discutées pendant les séances de débats pour alimenter les luttes à venir : pancartes, tracts, atelier podcast, préparation du prochain numéro du Fil Rouge, mise en situation en manif…

Une rencontre fraternelle où tout le monde a pu s’exprimer et apporter ses arguments et ses contributions pour réfléchir collectivement à des pistes et des initiatives à prendre dans la période à venir qui s’annonce très intense.



Aout 2020